Nous sommes à Pnom Penh…vous aussi!

La ville est étendue avec 2 millions d’habitants sur les vingt millions de Cambodgiens. La légende veut qu’elle ait été fondée par Mme Penh qui trouva sur une colline (Phnom) 4 statues de Boudha.
Le Mékong (au fond) le Tonlé Sap au 1er plan
Une particularité assez rare: les rivières:
D’abord le Mékong, un des 4 fleuves sacrés de l’hindouisme.
Au milieu de la capitale, ile se partage en 2 bras qui continuent leur chemin jusqu’à la mer à travers le Vietnam.
Mais il y a aussi un 4ème bras qui remonte jusqu’au ‘Grand Lac’ (Tonlé Sap) auprès d’Angkor sur près de 300kms, et c’est lui qui est étrange.
Le sens du courrant change 2 fois par an: quand le Mékong est haut à la période des pluies, le courant remonte et remplit le lac qui passe de 2500km² à 13000km² ou plus. A la saison sèche, régime inverse, le courant repart VERS le Mékong…
C’est pour cela que nous n’avons pu le faire en bateau, il n’y avait plus assez d’eau, et pis c’est tout!!

Le plan de la ville, assez simple, est un quadrillage régulier mis en place par les Français à l’époque du protectorat (fin XIXème). Seules les avenues ont un nom, les rues ont juste un numéro. Une adresse, c’est le numéro du batiment et dessous le numéro de la rue. Assez surprenant, mais bon, on s’y fait

La ville est sale et en fin de saison sèche comme maintenant il flotte de ces odeurs…qui ne sont même pas au catalogue.
Les trottoirs sont squattés, par les voitures et les cyclopèdes comme stationnement, ou encore comme terrasse de la maison, on y mange, on y dort ou on y travaille comme dans cet atelier de réparation de cyclos.
La circulation dans la ville n’est pas aussi effrayante qu’à Hanoï ou Saïgon, même si on retrouve les mêmes comportements.
Assez peu de voitures finalement, et c’est tant mieux car, quand ces pays se réveilleront… Malgré tout, ce ne sont souvent que de grosses voitures, surtout 4X4. Au moins 1 sur 5 de marque LEXUS, et on l’écrit bien gros.

Le reste, quelques vélos, mais surtout des « motobylettes » dont beaucoup officient comme ‘Tuk-tuk’, le taxi local.
En fait, on a beaucoup marché, ‘magasiné’ au marché central ou dans les boutiques chicos de la rue n°240.

Pendant ce tour, on a même eu droit à un concert inoppiné -mais talentueux- d’un saxophoniste qui s’est réfugié sous la bretelle d’un pont pour s’entrainer.

2 pensées sur “Nous sommes à Pnom Penh…vous aussi!”

  1. On vous suit toujours même si les commentaires se tarissent et on n ‘en revient pas devant tant de beautés…Sacrés veinards!bizzz

  2. Merci de nous faire pariciper de loin à ce beau voyage. Cela nous rappelle beaucoup de souvenirs où l’odeur reste toujours présente !
    Grosses bises à vous deux.

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