Ayers Rock 2 Coober Pedy

Dernière vue sur ULURU

En fait, ce morceau de route depuis Ayers Rock jusqu’à Coober Pedy restait en suspens. Impossible à programmer à l’avance, parce qu’il n’existe pas de solution toute faite:

  • par avion, direct, pas de liaison (2 régions différentes, NT & SA)
  • pas de train, pas de bus direct…
  • pas possible de louer une voiture pour la laisser à l’arrivée
  • aller à Alice Springs en avion le matin très tôt et prendre le Greyhound vers le Sud..
    pas mal, mais l’avion arrive quand même après le départ du Bus

Reste : trouver un moyen pour rejoindre ERLDUNDA, la jonction, là où le bus passe à 12h35.
Et c’est Robert O’Brien, l’assistant directeur de Longitude 131° qui nous emmène en voiture.

Ça nous a permis de découvrir plein de choses. Une ‘Cattle Station’ (ranch australien) : Curtin Springs

Et ensuite, des lacs de sel, un arrêt devant le Mt CONNER (au loin). C’est un autre ‘gros’ rocher, quasiment aussi gros que les 2 autres (ULURU & KATA TJUTA). La différence : il est dans une propriété privée, donc interdit d’accès !!
Une particularité amusante, sa forme l’a fait surnommer ‘la brosse à dents’ (sur la photo en arrière-plan, on voit la partie haut, les ‘poils’ de la brosse. Le ‘manche’ se poursuit assez loin du côté droit).

THE place to be !!

A 12h35 pétantes, le Greyhound arrive et nous emmène, direction le Sud pendant 5 à 6 heures… Après ERLDUNDA, on s’arrêtera à KULGERA Pub, « the 1st & last hotel in the Northern Territory ». Ca veut dire qu’on va passer la frontière vers le ‘South Australia’ sous peu. Penser à virer tous les fruits et ce qui traine de nourriture dans les poches : quarantaine entre les 2 états !

Et au bout de la route, à la nuit tombante… COOBER PEDY, mais ça, c’est pour demain !!

ULURU sunset…

Chance à nous!! Le premier soir, le ‘Sunset Tour’ n’avait pas été très concluant. Beaucoup de nuages, donc, pas de coucher du soleil digne de ce nom.


Mais le 3ème (et dernier) soir a été tout autre. Un peu de nuage, certes, mais de très belles couleurs sur le rocher.
Cette fois, en plus, on était équipé comme des pros! Équipés contre les mouches s’entend. C’est une vraie plaie.

On avait été prévenu, mais bon, rien ne vaut une bonne confrontation au problème, Saint Thomas pas mort!!

Alors Charlotte s’est équipée d’un vrai chapeau à mouches (non, contre les mouches en fait), avec ‘voilette’ incorporée, ma chère. Pour moi, plus simple, un filet qu’on enfile par dessus la casquette. J’ai pas dit que ça donnait un air plus intelligent.

ULURU Sunset
Chance à nous!! Le premier soir, le ‘Sunset Tour’ n’avait pas été très concluant. Beaucoup de nuages, donc, pas de coucher du soleil digne de ce nom.
Mais le 3ème (et dernier) soir a été tout autre. Un peu de nuage, certes, mais de très belles couleurs sur le rocher.
Cette fois, en plus, on était équipé comme des pros! Equipés contre les mouches s’entend. C’est une vraie plaie. On avait été prévenus, mais bon, rien ne vaut une bonne confrontation au problème, Saint Thomas pas mort!! Alors Charlotte s’est équipé d’un vrai chapeau à mouches (non, contre les mouches en fait), avce ‘voilette’ incorporée, ma chère. Pour moi, plus simple, un filet qu’on enfile par dessu la casquette. J’ai pas dit que ça donnait un air plus intelligent.

ULURU, sunrise…

notre 1ère image d'ULURU depuis l'avion...

Le plus connu mais seulement le 2nd monolithe au monde.
Même si, avec ses 348m de hauteur -plus 6kms de profondeur sous terre- et ses quelques 9kms de circonférence, ça reste un beau bébé. Il a été constitué par des couches successives de sédiments, d’où les strates bien visibles.

La particularité ici c’est que ce bloc a basculé de 90° et s’est déplacé d’environ 25kms sous l’effet des chamboulements géologiques et que ces strates se retrouvent maintenant… VERTICALES!!
La couleur rouge n’est pas la couleur naturelle de la pierre mais le résultat d’une oxydation. ULURU rouille! Et, autre idée préconçue, ça n’endommage pas la roche, au contraire, ça a créé une peau en surface qui est plus dure que le reste du rocher. La preuve, dès qu’il y a un trou, le vent -en projetant des particules- creuse d’énormes cavernes, un peu comme des caries dans une molaire!!
Le lieu est sacré, mais pas autant que l’autre, 30 kms plus loin : KATA TJUTA.

On peut en faire le tour à pied à la base (10Km). On peut accéder jusqu’au rocher par endroit.
Il y a même un endroit où des inconscients grimpent vers le sommet. Inconscients à cause du danger mais surtout de vrais malades qui ne tiennent absolument aucun compte des grands panneaux mis au pied du rocher qui indiquent que dans la culture aborigène « on ne grimpe pas ». Le faire malgré tout, c’est un manque total de respect pour cette culture, par ailleurs fascinante. Heureusement, le taux de ‘grimpeurs’ a fortement tendance à diminuer et est le plus souvent le cas de personnes visitant seules le site. Notre guide a été très clair… « Avec moi, NO WAY! »
Comme dans beaucoup de civilisations il ya des légendes qui se rapportent à ULURU et on montre les ‘vestiges’ de batailles et bagarres imaginaires entre les animaux, les hommes les Dieux etc… Ici, en plus, ces légendes sont la base de l’éducation et de l’initiation qui jalonnent le passage de l’enfance vers l’âge adulte. Chaque histoire est la démonstration de ce qui est bien ou mal, de ce qu’il faut faire pour survivre dans un tel environnement hostile, pour vivre en harmonie avec sa communauté et les autres groupes autour.
Certaines grottes ont servi pendant des milliers d’années à cette instruction. Les murs restent partiellement recouverts d’inscriptions que seul le maitre et l’enfant qui aura reçu cet enseignement connaissent réellement. C’est un peu comme un tableau noir en classe qu’on recouvrirait au fur et à mesure avec de nouvelles leçons sans effacer forcément les plus anciennes. Tout n’a pas pu être sauvegardé, hélas… la bêtise de touristes ou guides des premiers temps qui ont effacé certains tracés.
Pendant ces journées autour d’ULURU, nous avons la chance d’assister à un lever et à 2 couchers de soleil (spectaculaires) et à une bonne balade sur une partie du pourtour. Certaines zones restent sacrées, et donc encore plus interdites qu’interdites!! Il est même défendu d’y prendre des photos, amende prévue 5000Au$. Ça calme, non…

Lever de soleil sur ULURU, il est environ 6hres du matin

Longitude 131°

Ça y est, nous voici installés pour 3 jours dans un lieu unique.


C’est la résidence la plus proche de ULURU itself. Si proche et si présente qu’on le voit en permanence depuis notre tente…
Eh oui, une tente. Enfin on dit une tente parce que c’est couvert par une toile. Pour le reste ça n’a rien à envier aux hôtels les plus luxueux. Le luxe… ici, c’est d’abord le silence TOTAL (quand il n’y a pas de vent comme aujourd’hui). Pas une voiture, pas un troquet pas une mobylette, rien. Et puis c’est aussi ce qui est proposé: « all included », tout est compris, boissons excursions, tout. Bon, ça coûte un bras, et alors…
Juste avant l’atterrissage à AYERS ROCK on a même la chance d’apercevoir ces tentes depuis les airs.

Les petits toits blancs... les tentes

La chambre est bien sûr à la hauteur quant à la taille, le mobilier etc. On n’en a pas profité totalement puisque le 1er matin, lever à 5H30 et le second à 4H30 pour profiter du lever du soleil sur ULURU.

Le dernier jour sera plus calme puisqu’on ne quittera cette charmante ‘pension’ que vers 9hres du mat en route vers COBER PEDDY…
Mais ça c’est autre chose

SYDNEY…

Bon, ça s’est fait…
En fait, le voyage est beaucoup plus long que je n’en avais gardé le souvenir… Plus de 6hres pour arriver à Auckland, presque 2 heures d’attente et encore 3h30 pour arriver à Sydney vers 11hres du mat (locales) et fracassés

Quelques images pour ‘prouver’ qu’on est bien arrivé en Australie, et non pas caché sur un ilot des Tuamotu !!

Ia’

orana,
Juste arrivés en ville avec

un

temps bien tristounet (14° à l’atterrissage) et il pleut…
Bon, demain on s’en va à Ayers Rocks et on devrait trouver du beau temps!!
Par contre on (non, je) a oublié un dossier à la maison avec tous les bons plans que tu avais filés à Charlotte. Pourrais tu renvoyer le message STP?? En priant que tu aies gardé trace de cet envoi!!
Merci d’avance
Ce soir, dodo avec les poules, on est fracassé!!
Bises
Jeff

A Paris (~) au mois d’Août…

Bon, c’est vrai, on est encore en Juillet…

Même si Paris a déjà des allures de ‘plage’ justement sur les bords de Seine.

Arrivés le dimanche soir dans la capitale, ça veut donc dire que le lendemain.. c’est lundi!
Et le lundi, c’est pas « purée » mais c’est ‘Musées fermés’.
De vrais bouseux! Rien vu venir.
Heureusement, il en reste un GRAND qui lui est ouvert en début de semaine: le Centre POMPIDOU.
Ça aura permis de passer une excellente demie journée.
Après ça, il ne restait que quelques courses aux Halles, un bon ciné… et au lit!

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Et le lendemain, dès potron-minet, on remet ça. Avec cette fois le musée Rodin.


Ce sera notre dernière chance de se goinfrer de ‘Kultur’ avant le retour vers Tahiti dans l’après-midi.

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Le(s) célèbre(s) Penseur(s)....

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Vu le nombre de sculptures présentes dans ce musée et en imaginant ce qu’il y a ailleurs, on a du mal à croire que tout ceci soit l’œuvre d’un seul homme !

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Franchement, vous n’avez pas l’impression que ces 2 bustes -l’homme au nez cassé et la jeunette- sont en train de mater les fesses de l’éphèbe du milieu. Pour la petite histoire, RODIN fut suspecté d’avoir obtenu ce nu masculin par un moulage en direct sur le corps d’un jeune homme. Et il eut apparemment du mal à faire valoir sa version !!

Douce France…

Et puisqu’il reste un jour ou deux… petit tour parmi les Châteaux de la Loire.
On avait déjà fait quelques châteaux (Azay le Rideau, etc.), là on a continué par la lettre ‘C’ :

Donc, direction CHENONCEAUX avec une visite du Parc du Château la nuit. Ça le fait…
N’ayant pas pris d’APN, je mets juste quelques images trouvées sur le ‘Oueb’ (pour les ceusses qui ne connaissent pas l’endroit!!)

Chenonceaux la nuit...

Nuit dans un gîte, mais on n’a pas pu dormir dans la ‘yourte’ déjà occupée, dommage.

CHAUMONT/Loire : visite des jardins, toujours aussi splendides et créatifs.

Et, ‘last but not least‘, pour s’achever… CHAMBORD que nous ne connaissions pas.

Bon, ça c’est fait, maintenant, direction Gross Paris pour un dernier petit tour.